Le dilemme d'une grande entreprise, d'une multinationale, c'est que tout fout le camp devant deux nouveaux dieux : le profit et les lignes diretrices du conseil d'administration. Si pour le premier on peut comprendre, parce que c'est la raison d'être même de l'entreprise. Le deuxième est un dieu subjectif qui siège à des milliers de kilomètres des lieux de production, des préoccupations des employers et même des clients. Ce dieu qui tient en lesse la destinée de millions de salariers parle avec des communiqués pleins de sentiments généreux, bénit avec des bonus plus ou moins généreux et punit avec des coupures de budget et des licensiments.
Ce dieu croit agire pour s'attirer la bénédiction du premier, car si les profits sont là les actionnaires sont contents et le conseil d'administration peut continuer à lire des tableaux et à envoyer des communiqués. Mais puisque c'est un dieu distant des préoccupations des communs des mortels, il détruit toute dimension humaine dans l'entreprise, malgré les millions de dollars investis dans les ressources humaines et la communication interne.
Là où je travaillais, quand quelqu'un est licensié même pour des raisons budgétaires, même si c'est employer modèle. Le processus est très inhumain. Les ressources humaines et la sécurité (oui la sécurité arrivent). Ils l'informent qu'il est licensié comme ça sur le champs et lui demande de ramasser ses affaires personnellles devant eux et de partir. Ils l'accompagnent à la porte sans détour même pas le temps de dire aurevoir à des gens qui ont travaillé avec lui pendant des années. La cause : directives du conseil d'administration!!! Ça veut dire même si ses collègues sont humains, ils ne peuvent pas agire humainement dans cette situation. J'ai déjà vu ça arriver devant moi et ça crée une ambiance d'insécurité pas très propice à la productivité.
Puisque j'ai démissionné avec un préavis de deux semaines comme le font les personnes civilisées, j'ai pensé que cette mascarade me sera épargnée et bein non!!! Aujourd'hui ma dernière jounée de travail. J'arrive je passe mon badge et non... accès refusé. Hey Mike, il me reste une journée et j'ai donné un préavis. J'arrives à rentrer quand même
(( :تي دخلنا للمنزه وزويتن و المنهاتن...قالّو أكسي روفيزي)
Le manager ne s'y attendais pas. Ils ont déjà vidé mon bureau et je ne sais pas qu'est ce qu'ils allaient faire de mes affaires personnelles
(إلّي يسمع يقول خلات زوز ستيلوات..أجندا و كشكول).
Peut être les laisser au poste de sécurité de l'immeuble. Bon l'expérience n'était pas terrible pour moi, parce que j'ai pu dire au revoir à mes collègues.
Je comprends qu'il faut de la sécurité et que quelqu'un qui quitte un travail est toujours suspect d'emmener des informations avec lui mais delà à se comporter avec lui comme quelqu'un qui traîne une maladie très contagieuse, c'est trop. Tous les êtres humains avec qui j'ai travaillé merci pour tout et je vous apprécies beaucoup, The new lord "the Board of Directors" i don't like you neither your f****ing guidelines.
Je ne peux pas vous dire pour qui je travaillais mais ils font des bons ordinateurs.
mardi 15 janvier 2008
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2 commentaires:
mabrouk le nouveau post ,tu as tout dit de ton nouveau travail ,inchallah zinz ,hier soir je regardais "coup de foudre à Manhattan e j'ai vu comment ils ont viré la femme de ménage ...heureusement qu'on t'a épaergné ça
Merci, content que ça te plaise...Tu sais ils font ça avec tout le monde...directeurs, managers tous le monde peut y passer..rabbi yahdi
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