"Mene efferre pedem, genitor, te posse relictosperasti, tantumque nefas patrio excidit ore?Si nihil ex tanta Superis placet urbe relinqui,"(Virgil, La prise de Troie)
Oui monsieur Augustin !!! Parlons en du langage. Ceci est supposé être un conte pour enfant. Un genre de "Du maître" du 21ème siècle, sans les réponses de Adéodat et sans le volet théologique, parce que je suis très bavard et que franchement l'endoctrinement des ados : trop peu pour moi. Mais en pensant écrire à la postérité, qui commence à montrer le bout de son nez par césarienne ou voie basse, des petites histoires d'avant Dodo. Je me suis heurté à au moins un million de problèmes dont je me souviens présentement de deux ou trois. Et le premier c'est le problème du langage. On ne peut qu'avertir ou faire souvenir avec des mots? Tout ce qu'on va dire est déjà connu d'avance et par les signes on ne fait que porter l'attention de la personne sur ce qu'elle connait déjà ? Donc je n'aurais rien à raconter au fond. Je suis sceptique mais j'adhère. Mon grand père m'as écrit une lettre d'une page et m'a dit moins qu'une centaine de phrases, dont je me souviens d'une dizaine, en une trentaine d'années, mais c'est une des personnes qui m'ont appris le plus. Le jeu d'expliquer les mots avec Adéodat : "
Si nihil ex tanta Superis placet urbe relinqui," est très pertinent. Tout ça rend la prétention de communiquer une idée aussi simple soit elle totalement grotesque. Juste la phrase "Si nihil ex tanta Superis placet urbe relinqui," sortie de son contexte veut dire des centaines de signifiants. Dans le contexte de la guerre de Troie des milliers. L'utilisation que vous en avez faites des millions. Et moi je relègue ça à mon fils dans une préface des histoires avant Dodo avec des milliards d'idées contradictoires. C'est insensé ou peut être trop de sens pour rien. Juste à reprendre la phrase dans tout ces contextes et avec le fils qui veut pas laisser son père c'est "super gay" à mon goût. Le vieux ne veut pas bouger. Laisses le là ça lui apprendra. Quand pyrrhus sera la il va comprendre. Le fils qui dit à son père que c'est la plus grande infamie dite par un père à son fils ce qu'il vient d'entendre . Et moi qui met ça au début de mon héritage. C'est un peu con. Mais c'est un peu vrai. N'importe quoi que je lèguerais comme étant une vérité ou comme quelque chose que je connais serait une infamie. Pas comme monsieur Augustin qui connaissait la vérité. Pas moi. Mais pourquoi parler d'abord? Augustin disait : " Si quelque bavard vous disait : c'est pour parler que j'enseigne ; vous lui répondriez : Homme, pourquoi ne parles-tu pas plutôt pour enseigner?". Moi c'est pour parler que j'enseigne. En racontant des histoires d'avant Dodo je dirais ce que tu sais déjà. Tu le sais parce que ce n'est pas compliqué et parce trop de sens c'est mieux que le non sens.
Le deuxième ou le troisième problème, c'est la langue. Quelle langue parler? L'arabe, le français, eddarja, l'anglais. Je ne sais même pas quelles langues tu parleras, quelles langues tu liras. Et Si nihil ex tanta Superis placet urbe relinqui et ils sont bien parti pour le faire. Est ce que tu écouteras Venus et tu lâcheras le vieillard et sa langue? Ou est ce que tu engageras un dernier combat pour la forme ou pour le panache? Qu'est ce que tu feras? C'est comliqué d'écrire des histoires d'avant Dodo. Je vais parler et faire du bruit pour faire du bruit et te faire souvenir des choses que tu connais déjà. Peu importe la langue. C'est juste du bruit. Te souviens tu ? Oui
يا سيدي بن سيدي يحكيو على...... ولّا تعرف كيفاش خلّي غدوة نبداو
2 commentaires:
يتربى في عزّك
انشالله كيما نراو عندك خويا
Enregistrer un commentaire