Une certaine gauche, partout dans le monde, fait et fera éternellement les mêmes erreurs. L'internationale socialiste a attendu jusqu'aux années trente pour se fixer sur la nature différente et dangereuse du fascisme italien. Sinon, avant, les appréciations étaient : " offensif du capital", "phénomène positif qui rapproche le prolétariat de la révolution", "front unique ( avec la sociale démocratie) de la bourgeoisie". Cette gauche ne réalisera jamais ( à temps) l'avantage de vivre sous une démocratie sociale ou libérale par rapport à la vie sous un régime fasciste.
Leur aveuglement est comique puisque même si la vision peut être brouillée, le sentiment antisyndicale de la plupart des mouvements fascistes ne devrait pas leur échapper, surtout pas à eux !
Presqu'un siècle après une certaine gauche tunisienne tombe dans le même panneau et ne juge pas le risque de la dérive fasciste du mouvement de Marzouki assez importante.
Bien que la gauche italienne a été la première dans les années vingt a décelé la différence entre le fascisme et les autres mouvements et parties vu sa proximité, rien ne semble réveiller notre gauche ultra supra révolutionnaire. Même pas le réveil tardif et en catastrophe d'une partie d'Ennahdha qui n'endosse plus le mouvement pro Marzouki, même pas les menaces directes de ce dernier, même pas les leçons de l'histoire des jeunes démocratie, même pas la réaction qui variait entre molle et approuvante, de presque tout les constituants de ce mouvements aux assassinats des martyres Belaïd, de Brahmi et des militaires.
J'espère que ça ne prendra pas vingt ans de fascisme comme en Italie pour que nos amis bornés réalisent la différence entre fascisme et démocratie. Sur ce voici la position du VII congrès de la III eme Internationale qui est resté à peu près la meme depuis les années trente "Le fascisme est la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaire, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier"
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